Florilèges de textes

Retour Sommaire

I - Esprit Saint

Ce matin, j’étais peinée, parce que je ne sentais pas Dieu. Il me semblait que mon cœur était comme du fer. Je ne pouvais pas penser à Dieu ; et j’ai invoqué le Saint-Esprit, et j’ai dit :

« C’est vous qui nous faites connaître Jésus. Les apôtres sont restés longtemps avec lui sans le comprendre. Vous me le ferez comprendre aussi. Venez, ma consolation ; venez, ma joie ; venez, ma paix, ma force, ma lumière. Venez, éclairez-moi pour trouver la source où je dois me désaltérer. Une goutte de vous me suffit pour me montrer Jésus tel qu’il est.

Jésus a dit que vous iriez aux ignorants ; je suis la première des ignorantes. Je ne vous demande ni d’autre science ni d’autre sagesse que la science de trouver Jésus et la sagesse de le conserver. »

Et j’ai senti le feu un peu allumé dans mon cœur. L’Esprit-Saint ne me refuse rien.
Esprit-Saint, inspirez-moi ;
Amour de Dieu, consumez-moi ;
Au vrai chemin conduisez-moi ;
Marie, ma Mère, regardez-moi ;
Avec Jésus, bénissez-moi ;
De tout mal, de toute illusion,
De tout danger préservez-moi.
Le monde et les communautés religieuses cherchent des nouveautés dans les dévotions et négligent la véritable dévotion au Paraclet. C’est pour cela qu’il y a l’erreur, la désunion, et qu’il n’y a pas la paix et la lumière. On n’appelle pas la lumière comme elle devrait être appelée ; et c’est elle qui fait connaître la vérité.
Source de paix, lumière, venez m’éclairer. J’ai faim, venez me nourrir ; j’ai soif, venez me désaltérer ; je suis aveugle, venez m’enrichir ; je suis ignorante, venez m’instruire.
Esprit-Saint, je m’abandonne à vous…
Retour Sommaire

II - Jésus

Quand Jésus regarde ses élus, son regard fait fondre le cœur. Oh ! ce regard !
Le Seigneur frappe à toutes les portes ; personne ne veut lui ouvrir ; il appelle, personne ne répond ; il attends, personne ne vient…
Dédommagez-le ; ouvrez-lui votre cœur ; faites-le entrer dedans ; donnez-lui tout . Ne pensez qu’à lui, n’aimez que lui, faites tout pour lui…
Quand je vois Jésus, mon cœur est déchiré. Il a dit, ce Seigneur : Le Maître n’oublie pas sa servante, mais la servante oublie son Maître…
Jésus n’est pas connu, Jésus n’est pas aimé !…
Je voudrais être oiseau pour courir tout l’univers, pour crier : Vous seul, vous seul, mon Dieu !…
Il est doux d’entendre parler de Jésus, mais plus doux d’entendre Jésus lui-même…

Il est doux de penser à Jésus , mais plus doux de le posséder…

Il est doux de prêter l’oreille à Jésus, mais plus doux de faire sa volonté…

Retour Sommaire

III - L’humilité

L’âme humble devient lumière ; elle vit dans la vérité ; elle arrive jusqu’à Dieu, et Dieu s’abaisse jusqu’à elle. L’humilité lui fait un chemin pour parvenir aux autres vertu.
L’orgueilleux est comme le grain de froment jeté dans l’eau : il enfle, il grossit. Exposez ce grain au soleil, au feu : il sèche, il est brûlé. L’humble est comme le grain jeté en terre ; il descend, il se cache, il disparaît, il meurt, mais c’est pour reverdir au ciel.
Quand on cueille les olives, on le fait avec le plus grand soin ; on ramasse toutes celles qui tombent par terre, afin d’en extraire l’huile. Cherchez partout avec un soin égal des occasions de pratiquer l’humilité. L’huile donne la lumière ; l’humilité a la lumière de Dieu ; elle fait voir Dieu.
Considérez les abeilles ; elles voltigent de fleur en fleur, et elles entrent ensuite dans la ruche pour composer le miel. Imitez-les ; cueillez partout le suc de l’humilité. Le miel est doux ; l’humilité a le goût de Dieu ; elle fait goûter Dieu.
Travaillez tous les jours à acquérir l’humilité. Lorsqu’on oublie d’arroser les arbres que l’on vient de planter, ces arbres meurent. Si vous oubliez de pratiquer tous les jours l’humilité, l’arbre de votre âme se dessèchera…
Il n’y a que l’amour qui peut remplir le cœur de l’homme. Le juste avec l’amour et une pincée de terre est rassasié ; mais le mauvais, avec tous les plaisirs, les honneurs, les richesses a toujours faim, toujours soif. Il n’est jamais rassasié.
Au Ciel, les plus beaux arbres sont ceux qui ont le plus péché, mais ils se sont servis de leurs misères comme d’un fumier qui entoure le pied.
Je demande au ciel, à la terre, à la mer, aux arbres, aux plantes, à toutes les créatures : « Où est Jésus ? ». Alors, toutes me répondent sur le même ton : « Dans un cœur droit et un esprit humilié ! »
Voyez le ver de terre ; à mesure qu’il s’enfonce, sa protection s’accroît. Par contre, s’il se montre, on l’écrase. Le ver, quand la glace vient, la terre est sa chaleur ; quand c’est le soleil, la terre devient sa fraîcheur. Comprenez que l’humilité ne fait état de rien et est heureuse de tout. Elle possède la paix en ce monde et la joie dans l’autre.
Entre Jésus et l’orgueilleux, il y a l’épaisseur d’une montagne.

Entre Jésus et l’âme humble, il y a l’épaisseur de la mousseline la plus fine…

Retour Sommaire

IV - Allons réveiller l’univers !

Je ne puis me contenir : j’ai une paix, une joie si grandes !
Je suis en Dieu et Dieu est en moi. Je sens que toutes les créatures , les arbres , les fleurs , sont à Dieu et aussi à moi…
Je voudrais un cœur plus grand que l’univers !
Tout le monde dort. Et Dieu si rempli de bonté, si grand, si digne de louanges, on l’oublie !. Personne ne pense à lui !…
Vois, la nature le loue ; le ciel, les étoiles, les arbres, les herbes, tout le loue ; et l’homme qui connaît ses bienfaits, qui devrait le louer il dort !
Allons, allons réveiller l’univers…
A l’Amour, mon Amour !
Venez, ô rois de la terre,
Venez, adorons-le.
Je chante les grandeurs,
La puissance de notre Créateur ;
Venez, adorons-le.
Car nous sommes l’ouvrage de ses mains,
Le prix de son sang :
Venez, adorons-le.
Il n’y a pas un Dieu semblable à lui :
Venez, adorons-le
Ne vous arrêtez pas à ce qui est de la terre,
Car tout est néant.
Venez, adorons-le.
Venez, vous tous qui êtes sur la terre ;
Ne vous arrêtez pas à ce qui est de la terre ,
Car tout n’est que vanité
Et finira en un instant :
Venez, adorons-le.
Nous ne sommes que voyageurs
Et exilés sur cette terre :
Venez, adorons-le.
C’est notre Roi , c’est notre Père :
Venez, adorons-le
C’est lui qui a tout créé sur la terre :
Venez, adorons-le
Prosternons-nous à ses pieds,
Donnons-lui nos cœurs
Venez, adorons-le
Venez le louer, le bénir
Disons de bouche et de cœur :
Il n’y a pas de Dieu semblable à vous :
Venez, adorons-le .
Adorons la Trinité qui n’est qu’un Dieu.
Ô mystère incompréhensible !
Venez, adorons-le.
Ô trois immenses qui ne font qu’un !
Ô puissance !
Venez adorons-le.
Car sa colère est terrible :
Venez, adorons-le.
L’animal, la bête sauvage tremblent devant lui
Sa colère fait trembler la terre.
Méchants, venez, adorons-le.
Sa bonté, sa miséricorde
Son pour les justes :
Venez adorons-le.
Toute la terre, les bêtes
Se réjouissent dans un profond respect :
Venez adorons-le.
Retour Sommaire

V - Vierge Marie

Je vais vous raconter mon oraison sur Marie. Vous étiez vierge dans le monde, ô Marie. Qui aurait pensé que vous seriez Mère de Dieu ? Vous êtes (devenue) la Mère de Dieu à cause de votre humilité.
L’ange du Seigneur se présente à Marie pour lui annoncer sa maternité divine . La Vierge, éclairée par la lumière puissante de Dieu, s’humilie en pensant que celui qui a créé le ciel et la terre va devenir son Fils. L’ange parlait à la Vierge-Mère ; et chaque fois que l’ange lui parlait, Marie s’humiliait . Ô Marie, que vous êtes humble et aimable dans votre humilité !
Marie était aussi un modèle de foi. Oh ! Que la foi de Marie était agréable au Père céleste ! Par sa foi, elle faisait grandir tous les jours Jésus en elle.
Cette même foi, si nous l’avons, fera aussi grandir Jésus dans notre cœur.
A cause de sa foi et de son humilité, Marie se sent indigne de devenir la Mère de Dieu.
Sur la terre, les enfants ne peuvent pas naître sans une mère : ils entrent dans le monde par une femme. C’est par une femme aussi que nous entrons au ciel, et cette femme, c’est Marie. Depuis le pêché, les hommes attendaient le Fruit de Marie, de cette Vierge douce, humble et sainte. Soyez bénie, Marie, soyez bénie !..
Aux pieds de Marie, ma Mère chérie,
j’ai retrouvé la vie.
Ô vous qui souffrez, venez à Marie,
aux pieds de Marie , j’ai retrouvé la vie
Votre salut et votre vie
sont aux pieds de Marie.
Vous qui dites que je suis orpheline, voyez :
Une Mère au plus haut des cieux.
Heureuse enfant d’une telle mère !…
Aux pieds de Marie,
J’ai trouvé la vie.
J’habite dans les entrailles de ma Mère ;
J’y trouve mon Bien-Aimé :
Suis-je orpheline ?
Dans le sein de Marie
J’ai trouvé la vie…
Retour Sommaire

VI - Amour du prochain

« Si tu aimes le prochain, c’est à ce point que je connais que tu m’aimes. Si tu ne l’aimes pas, c’est à cela que je connais que tu ne m’aimes pas ».
Chaque fois que tu regardes dans le prochain la créature sans Jésus, tu tombes bien bas.
Où est la charité, Dieu est aussi. Si vous pensez à faire le bien à votre frère, Dieu pensera à vous. Si vous faites un trou pour votre frère, vous y tomberez ; il sera pour vous. Mais, si vous faites un ciel pour votre frère, il sera pour vous. Souvenez-vous-en…
Quand vous voyez une déchirure à l’habit d’une autre, ne déchirez pas davantage ; mais coupez un morceau de votre habit pour raccommoder le trou…
Je vous le dis et je vous le répète, déchirez votre habit pour couvrir votre prochain : Jésus vous revêtira de la robe nuptiale.
Pensez à la colombe : Elle ôte la nourriture de sa bouche pour la donner à ses petits. C’est ainsi que vous devez être charitable pour toutes vos Sœurs : oubliez-vous, privez-vous pour les autres. Si vous agissez de la sorte, Dieu le regardera comme fait à lui-même.
Regardez les poissons dans la mer : ils vont ensemble par troupes innombrables. Marchez ainsi ensemble par la charité.
Regardez les étoiles : considérez comme elles brillent et comme elles unissent leur éclat, afin de produire toutes ensemble une grande lumière. Produisez ainsi toutes ensemble, en étant parfaitement unies, une grande lumière d’édification.
Voyez les enfants qui viennent de naître : on les nourrit avec du lait ; ils grandissent peu à peu par la charité que l’on exerce à leur égard ; ensuite ils mangent pour grandir davantage, pour pourvoir marcher. Par la charité, vous devez vous nourrir les unes les autres, vous soulager et vous fortifier mutuellement.
La charité , c’est le manteau qui couvre tout.
Retour Sommaire

VII - Foi

Regardez Jésus qui descend sur l’autel pendant la messe ; il descend à la parole du prêtre. Croyez qu’il vient pour vous nourrir et que, avec lui, rien ne peut vous manquer. Il est là comme un tout petit enfant ; il y est pour vous ; allez à lui…
La foi, qu’elle est belle, puissante ! Une âme qui a la foi peut tout faire, Dieu lui accorde tout
Considérez l’agneau ; voyez la foi qu’il a en son pasteur ; il marche près de lui avec confiance, il s’abandonne à ses soins, il va où il le conduit ; il s’arrête quand le pasteur s’arrête ; il garde sa laine ou il la donne comme le pasteur le veut ; il le suit le jour, il le suit la nuit.
C’est ainsi que vous devez vous laisser conduire par votre Pasteur Jésus ; c’est ainsi que vous devez le suivre toujours par la foi, dans la nuit comme dans le jour ; c’est ainsi que vous devez être des vrais agneaux.
Si nous disions avec foi : Montagne, change de place, la montagne nous obéirait ; Terre, tremble, la terre tremblerait…
Ne vous arrêtez pas à l’extraordinaire. Si on vient vous dire : La sainte Vierge apparaît ici où là ; il y a telle âme extraordinaire en tel endroit, n’y allez pas . Si on dit : Il y a telle révélation, ne vous en occupez pas, ne vous en mettez pas en peine.
Le Seigneur vous dit : Attachez-vous à la foi, à l’Église, à l’Évangile.
Si vous allez voir et consulter ici et là l’extraordinaire, votre foi s’affaiblira. Je vous dis cela de la part du Seigneur. Si vous vous attachez à l’Église et à l’Évangile, il m’a dit qu’il sera toujours avec vous et ne vous quittera jamais.

Retour Sommaire

Dans la même rubrique…

Revenir en haut