L’essentiel de la doctrine thérésienne

La prière de Thérèse : Un dialogue d’amitié avec le Ressuscité

Pour nous entraîner dans son aventure vers la demeure la plus intérieure du château, Thérèse nous partage les certitudes nées de son expérience spirituelle.

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Une relation d’amitié avec Dieu

Le premier pas pour aventurer sa vie est d’oser croire que Dieu, le premier, désire notre amitié, qu’il veut faire de notre cœur le paradis de sa joie . Relisons notre vie pour la découvrir tissée des appels de Dieu, d’un amour jamais lassé de nous chercher, de nous attendre.

Entrons dans cette relation d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec celui dont nous savons qu’il nous aime . La prière silencieuse, l’oraison, est le rendez-vous avec l’Ami, la porte du château intérieur . Elle ouvre et creuse un long chemin à l’intérieur de nous-mêmes, un parcours basé sur une relation d’amour qui apprend peu à peu à se déployer, en vérité, dans tous les domaines de notre vie.

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Le vrai guide et le chemin, c’est le bon Jésus

L’oraison est le lieu où nous le regardons, où nous lui ouvrons notre pauvreté, nous laissant mener dans la confiance par Celui qui nous appelle.

Peu à peu, nous accepterons de renoncer à ce qui blesse l’Ami, de nous ouvrir à la vie nouvelle qu’il nous propose, et il nous donnera accès à toute la vie de Dieu. Alors, dans une expérience de relation aux trois Personnes divines, nous entrons dans les secrets de Dieu, et le Christ nous partage son souci du salut du monde.

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Sur la route, dynamisme et réalisme

Le dynamisme viendra de notre grand désir de parvenir à ce très intérieur de nous-même où Dieu demeure .

Sur cet horizon, aux dimensions divines, Thérèse nous invite avec réalisme à une marche quotidienne, concrète. Elle nous incite finement, souvent malicieusement, à déjouer nos illusions, à progresser dans la connaissance de nous-même, à nous déterminer à faire ce tout petit peu où aujourd’hui, nous engageons notre liberté, tout de suite. Par ses exigences de détachement, de pauvreté, d’humilité, de charité fraternelle surtout, elle nous pousse au risque d’un amour vrai. La manière d’oraison de Thérèse est liée à une manière de vivre qui dispose à l’action de Dieu et qui en est le fruit.

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Dans l’aventure où nous nous lançons, aidons-nous les uns les autres

Les petits Carmels fondés par Thérèse sont des lieux où l’on s’entraide à se tenir en éveil pour que Dieu soit libre de nous donner son amitié quand il le voudra, comme il voudra, avec le libre consentement de notre amitié pour lui. Secrètement, cette entraide joue au niveau de nos frères en humanité, connus ou inconnus. Thérèse a l’intuition neuve que la vie de prière est un service d’Église. Dans un monde en feu, aidons le Seigneur en étant tels qu’il puisse écouter nos prières .

Thérèse d’Avila éclairée par un ange sur les chemins de ses fondations

Thérèse ne nous propose rien d’autre que d’aller de l’avant sur le chemin étroit de l’Évangile, de prendre au sérieux les exigences incontournables d’une marche à la suite de Celui qui nous a tant aimés, le Christ Jésus. Si nous tenons les yeux fixés sur Lui , ce qui, de loin, nous semble un dangereux sentier de haute montagne, se découvre sous nos pas comme un chemin large et royal, l’espace où Dieu suscite peu à peu notre fragile liberté, à son image et ressemblance.

Il reste très significatif, au 20e siècle, comme au 16e, que ce soit une femme qui en témoigne. Je suis femme et bonne à rien , écrit Thérèse avec humour. L’appel de Dieu est si clair et si contagieux dans l’expérience de cette femme libre, énergique et joyeuse.

Recueillons la déposition de cette exploratrice d’un monde nouveau, trop inconnu, encore, de nous. En nous laissant entraîner par son témoignage, nous lui donnerons vie et fécondité pour répondre d’une certaine manière à des défis mondialisés en cette aube d’une autre modernité.

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