WE de formation de la famille carmélitaine (+ de 60 ans)

24-26 avril 2015 à Avon

Une Soeur du Carmel Saint-Joseph nous raconte le déroulé de ce Week-end de formation et de rencontre pour les plus de 60 ans de la famille carmélitaine. Il y a eu lieu à Avon, les 24-26 Avril 2015.

Avouons-le : Thérèse a réussi « son coup »…une fois de plus. Alors que nous nous accordons à trouver sa lecture plutôt difficile, nous avons été passionnés par cette nouvelle approche, autour des Lettres, des Relations et des Exclamations. Les échanges sur ce qui a été vécu en divers points du monde, Honduras, Afrique, Europe, etc., au cours des cinq dernières années, pour tenter de mieux connaître Thérèse, ont été un témoignage émouvant d’une mise en route, malgré l’éloignement, l’écart culturel… Si nous prenons notre bâton de pèlerin, un chemin se dessine, et nous en recevons joie, paix, voire ardeur renouvelée.

Ce fut un week-end interactif, équilibré entre échanges de groupes, conférences, prière, dans le climat fraternel cher au Carmel, soutenu par la communauté des frères.

Session Avon 60 ans et plus 2015 7

Avec les Lettres, (intervenante : Nelly Dinat, OCDS), nous approchons l’extrême « conscience professionnelle » de Thérèse, qui jusqu’à l’épuisement écrivit surtout pour soutenir les communautés nouvellement fondées. Et s’il ne nous reste que 473 lettres sur les 10 à 15 000 qu’elle aurait écrites (cf. T.Alvarez), c’est une mine culturelle, historique, spirituelle…que nous avons à notre disposition.

Dans les Relations, (intervenant : Fr. Guillaume Dehorter), 67 textes, de style journalistique ou narratif, où Thérèse écrit soit à elle-même, soit à une autre personne, et aucunement dans l’intention d’être publiée, nous assistons comme en direct à ses expériences les plus profondes, et à son désir de voir toujours plus clair dans ce qui lui était donné à vivre. Thérèse était consciente d’une mission à accomplir et a toujours cherché à se situer avec justesse devant Dieu.

Les Exclamations (intervenant : Fr. Denis-Marie Ghesquières), ces prières travaillées par le désir, désir d’elle pour Dieu, de Dieu pour elle…, ne font pas l’impasse sur les obstacles mais en dessinent la résolution : regarder Jésus. La véritable angoisse de Thérèse était de savoir si elle répondait à l’amour du Bien Aimé. Dans sa recherche elle nous invite à nous tourner vers le terme, vers l’achèvement de notre liberté, la vraie, vers « le jour où tu seras naturalisé avec la vie même de ton Dieu ».

Contenu dynamisant, nouvelles échangées, connaissance d’autres sœurs, d’autres communautés, ainsi se construit la famille carmélitaine.

N.B. : il n’y a pas d’âge pour cela !

Sr Marie-Thérèse
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